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    Une nouvelle conception de l'industrie est peut-être en train de naître. Avec son modèle industriel innovant de voitures électriques modulaires, un jeune constructeur automobile, XYT, est en train de créer l'usine sans chaîne de montage. L'entreprise veut développer l'assemblage des voitures dans de petits ateliers, proches des acheteurs finaux, en s'appuyant sur un écosystème de garages ou ateliers qui prendraient à leur compte cette partie du travail. Pour y parvenir, XYT a conçu un véhicule simple et robuste, facile d'entretien et personnalisable (il existe une version utilitaire). La voiture est aussi évolutive: on ne rachète pas un nouveau modèle, on le met à jour en remplaçant certains éléments par des nouveaux, plus innovants. Le véhicule - qui coûte 18000 euros, montage compris et une fois le bonus écologique déduit - ne compte que 600 pièces, soit dix fois moins qu'une voiture traditionnelle. Une trentaine d'heures et pas plus de sept outils courants suffisent pour avoir un véhicule en état de rouler. Quelques 80 voitures produites par XYT sont déjà sur les routes, dans des collectivités et des entreprises, et chez des particuliers. L'objectif visé est de vendre 2 000 véhicules dans les trois ans à venir, en tablant sur un réseau de 100 points d'assemblage en France et sur un marché orienté au départ vers les clients professionnels.

     

    Proximité du client, petites unités de production, simplification des produits et des processus, pas de jetable, mais du modulable et de l'évolutif, cette nouvelle industrie est assez séduisante.

     

    http://www.xyt.fr/index.html

     

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    Où est la Gauche ? La Syrie agonise sous le joug des terroristes de l'EI, sous les bombes des terroristes russes et de leur fantoche Assad, comme naguère le Vietnam sous les bombes de Nixon, et la Gauche, elle, compte les candidats à la primaire ou à la pas primaire !!! Quelques Syriens exilés manifestent, mais personne devant l'ambassade russe, personne pour interpeller Fillon, l'ami de Poutine, et Le Pen, reçue elle aussi en grande pompe au Kremlin !

     

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    On parle beaucoup des trente-cinq heures, en termes de durée du travail. Or ce n'est pas de la durée du travail qu'il s'agit dans cette affaire, mais de sa rémunération, du salaire.

     

    Peu de gens, en France, travaillent effectivement trente-cinq heures. La plupart (de ceux qui ont un emploi, bien sûr) travaillent plus (en moyenne 37 heures et quelque) souvent beaucoup plus et beaucoup d'autres, à temps partiel plus ou moins choisi, travaillent moins.

     

    Trente-cinq heures, c'est la durée légale, au-delà de laquelle les heures travaillées doivent être comptées comme « heures supplémentaires », c'est-à-dire payées plus. Remettre en cause les trente-cinq heures, comme veulent le faire plusieurs candidats de la présidentielle à venir, c'est donc remettre en cause, non la durée effective de travail, qui est toujours fonction du carnet de commande des entreprises, mais le seuil de déclenchement des heures supplémentaires, autrement dit, la rémunération. C'est s'attaquer directement au salaire et au pouvoir d'achat des salariés. En particulier, Emmanuel Macron, en jouant hypocritement sur le fait que les jeunes, plus résistants, peuvent travailler plus, et en instituant une durée légale différente selon l'âge, revient à instaurer légalement une différence de rémunération entre jeunes et vieux, ce qui est strictement contraire au principe « à travail égal, salaire égal ».

     

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    Article paru dans Le Monde :

    Alors que la question des fausses informations circulant en ligne a fait l'objet d'une polémique après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l'université de Stanford (Californie) a publié, mardi 22 novembre, le résumé d'une étude à paraître sur le niveau de vigilance des adolescents et des jeunes adultes en la matière; elle a été relayée par le Wall Street Journal. Constat: ceux-ci sont rarement capables de distinguer le vrai du faux. «La capacité de raisonnement des jeunes sur l'information en ligne peut être résumée en un seul mot : désolante », peut-on lire dans l'introduction de cette étude, menée auprès de 7804 élèves et étudiants, du collège à l'université, entre janvier 2015 et juin 2016. «Nos “digital natives" sont peut-être capables de passer de Facebook à Twitter tout en publiant un selfie sur Instagram et en envoyant un texto à un ami, mais quand il s'agit d'évaluer l'information qui transite parles réseaux sociaux ils sont facilement dupes. » Pour parvenir à cette conclusion sévère, les chercheurs ont donné une série d'exercices à des jeunes gens, avec un niveau de difficulté différent selon les classes d'âge. Ils ont par exemple montré à des lycéens une publication diffusée sur le site de partage d'images très populaire Imgur. On y voit une photo de pâquerettes déformées, avec pour titre; « Les fleurs nucléaires de Fukushima ». Les adolescents étaient invités à répondre à la question suivante: «Est-ce que cette publication apporte des preuves solides concernant I'état de la zone entourant la centrale de Fukushima ? Expliquez votre raisonnement. » Arguant que la photo faisait office de preuve solide, 40 % d'entre eux ont répondu par l'affirmative. Moins de 20 % ont questionné la source de la photographie ou de la publication. Un quart a estimé que cette publication n'apportait pas de preuve solide, car elle ne montrait que des fleurs, et pas d'autres types de plantes affectées ou des animaux. Les collégiens ont, quant à eux, dû analyser un article sponsorisé publié en ligne par un haut dirigeant de Bank of America, expliquant que les jeunes avaient besoin d'aide pour gérer leurs finances. Plus des deux tiers des élèves interrogés n'ont pas vu de raison de se méfier de cette publication. Certains ont mis en doute son honnêteté mais en arguant, par exemple, que « certains jeunes savent très bien gérer leur argent » ; 70 % n'ont pas relevé l'identité de l'auteur comme facteur de doute. Les adolescents encore au collège ont aussi dû se prononcer sur quatre tweets évoquant la démission d'un policier. Les chercheurs leur ont demandé lequel était le plus crédible. Plus de la moitié ont préféré croire le message apportant le plus de détails, plutôt que celui issu de NPR, une grande radio publique américaine. La façon dont les internautes se comportent face aux informations qu'ils reçoivent et partagent est un enjeu important, qui a été très discuté après l'élection présidentielle américaine. Facebook a notamment été accusé de laisser proliférer, voire de valoriser, de fausses informations, ce qui aurait bénéficié à Donald Trump. Cette polémique a conduit le réseau social mais aussi Google à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre le phénomène. Et elle a montré que le problème de vigilance relative aux fausses informations ne concernait pas seulement les plus jeunes, loin de là.

    (Morgane TUAL)

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    Fillon a « découvert » qu'il ne fallait pas mettre les mineurs en prison avec les adultes. Il a raison. Sauf que ça ne se fait plus depuis plus de dix ans ! C'est un gouvernement Chirac, dont Fillon était ministre des Affaires sociales, et Dominique Perben ministre de la Justice, qui a créé des établissements séparés pour les mineurs. Fillon le sait, mais préfère mentir et dénigrer le Président actuel et son gouvernement... en se donnant le beau rôle.

     

    Fillon a « découvert » que la « bobologie » (les soins pour des maladies occasionnelles et non graves) coûtaient cher à la Sécurité sociale (après avoir été ministre des Affaires sociales et Premier ministre d'un Etat « en faillite »...) et veut donc en transférer le remboursement aux « mutuelles ». Quand il dit « mutuelles » il désigne en fait les assurances complémentaires, dont font partie les mutuelles, mais aussi des assurances capitalistiques, comme … AXA, par exemple, dont le PDG, Claude Bébéar, est l'inspirateur du programme économique du champion de la droite. Dérembourser ces soins et les transférer aux complémentaires ouvrirait un nouveau et très important marché à ces dernières. Merci, AXA. En outre, cela plairait à Bruxelles, puisque ça diminuerait les prélèvements dits « obligatoires ». C'est vrai, la santé, ce n'est pas « obligatoire » !

     

    Fillon a « découvert » qu'on n'enseignait pas l'histoire de France en France ! Il a été ministre de l'Education nationale et devrait donc connaître les programmes et savoir que l'histoire de France est bien enseignée dans les écoles françaises, mais calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ...

     

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