• Les Berbères de Libye

     

    Libérés du joug Kadhafi, les Berbères (Amazigh) de Libye relèvent la tête. Ils veulent que leur culture, leur langue notamment soit reconnue et honorée comme elle le mérite. Les Berbères sont les premiers occupants de l'Afrique du Nord, avant la colonisation par les Arabes au VIIème siècle. En Libye, Zouara, près de la frontière tunisienne, est leur « capitale ».

     

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  • Hollande est insaisissable. C'est ce que beaucoup lui reprochent (Martine Aubry : "quand c'est flou..."). Pour la revue "Le Débat", il s'est expliqué devant Pierre Nora et Marcel Gauchet. Voici ce que j'en ai retenu :

     

    Le socialisme

     

    Quand Léon Blum évoque ce qui l'a rendu socialiste, il dit que c'est l'idée de justice qui l'a déterminé. Aujourd'hui, je poursuis cette idée de justice tout en assurant le destin d'une nation, pas n'importe laquelle, la France, dans le monde.

     

    Le socialisme est une idée qui a la vie dure. La question est de savoir ce que l'on met derrière ce mot. Il ne se résume pas à des instruments, une organisation ni à une doctrine économique. En revanche, il porte le mouvement de réduction des inégalités à l'échelle de la planète. Il s'incarne dans les partis qui, pour y concourir, acceptent la réforme afin d'assurer le progrès dans la durée.

     

    La mondialisation

     

    Peut-on construire le socialisme dans un seul pays ? La réponse a été apportée par l'Histoire et par les faits. Tout l'enjeu est de savoir si la gauche, plutôt que le socialisme, d'ailleurs, a un avenir dans le monde, ou bien si la mondialisation a réduit, voire anéanti, cette espérance, cette ambition, cette prétention, de telle sorte qu'il n'y aurait plus qu'un seul modèle et que les marges entre la droite et la gauche seraient tellement faibles que le vote des citoyens n'obéirait plus qu'à des logiques d'adhésion à des personnalités. Je le ne le crois pas. Je continue de penser que le clivage gauche-droite reste fondateur de la démocratie.

     

    Un autre monde est possible

     

    Une autre société, une autre Europe, un autre monde sont possibles, mais il faudra du temps, beaucoup de temps, et nous n'y parviendrons pas seuls. Mais est-ce un but dégradé, un optimum de second rang que de prôner le gradualisme? Je ne le pense pas.

     

    Social-libéral

     

    Le social-libéralisme? C'est le libéralisme sans la brutalité. le ne suis pas un libéral, dans le sens où la logique du marché devrait tout emporter. En revanche, j'admets dans certaines circonstances une politique de l'offre.

     

    Social et écologie

     

    Le social ne s'ajoute pas à l'écologie. Ils sont désormais confondus.

     

    L'insoumission

     

    Ce surmoi est toujours très fort. Il ne s'appelle plus communisme, mais «alterna- tive », «autre gauche » ou « insoumis ». Il est influent dans certains milieux universitaires ou militants qui considèrent que nous nous sommes perdus et que, de toute façon, l'enjeu n'est plus le pouvoir. (...) L'objectif est_d'entraver l'Etat, par tout moyen, selon la théorie du grain de sable. Non plus de contester ses réformes, mais de paralyser l'Etat. (…) Ce qui est nouveau, c'est le renoncement. Puisque le monde est devenu global, puisque les frontières entre droite et gauche s'effacent, alors changeons de terrain et recourons à l'obstruction. Cette tentation peut se retrouver sur le terrain syndical. Plutôt que de passer par la négociation pour chercher un compromis, mieux vaut bloquer, sans qu'il soit d'ailleurs besoin de mobiliser de gros effectifs pour parvenir à ce résultat

     

    Le Pacte de responsabilité

     

    En 2012, l'état du pays justifiait d'aider les entreprises pour redresser leur compétitivité. Ce fut le sens du pacte de responsabilité. Était-ce de droite, était-ce de droite ? C'était nécessaire et je l'ai fait.

     

    Les réseaux sociaux

     

    Or, aujourd'hui, les moyens d'information, les réseaux sociaux, font que les rapports des Français avec le pouvoir ont totalement changé. L'époque de la parole rare et jupitérienne, venant dénouer les conflits d'en haut, est révolue. Lors de chacun de mes déplacements, en France comme à l'étranger, je suis écouté, regardé, commenté en direct. De ce point de vue, le président est devenu un émetteur presque comme les autres.

     

    L'identité nationale

     

    Pour la droite, l'identité est défensive. Au nom de l'héritage chrétien et du creuset français. Pour la gauche, elle doit être positive. Montrer que la France, c'est une idée. Une idée qui a permis de rassembler des citoyens venant d'origines multiples, de parcours différents, de métissages, et qui ont formé une nation unie par des valeurs et un projet collectif.

     

    C'est ce bien commun que j'ai à défendre. La maison France.

     

    La fraternité

     

    La France que je porte est la France fraternelle. La liberté, l'égalité, chacun en connaît le sens. La fraternité est une invention que l'on redécouvre sans cesse. La fraternité ce n'est pas la générosité, ce n'est pas la solidarité, c'est le sentiment d'être ensemble, frères de destin. C'est ce qu'il y a de plus fort dans la République.

     

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    Être heureux en France est mal vu. Ça veut dire que vous avez beaucoup de fric, et donc « gagné comment, hein ? Sur le dos des pauvres gens, sûrement ! » Ou alors ça veut dire que vous êtes sans ambition, que vous vous contentez « bêtement » de ce que vous avez. Ou encore que vous êtes un peu idiot, naïf, on vous fait gober n'importe quoi. Les gens « malins » sont pessimistes. Les gens « branchés » savent que tout va mal. Les gens « clairvoyants » le disent : « On va dans mur ! »

     

    Avec 10% de chômeurs, la France est dans la moyenne de l'Europe, et cela ne console pas pour autant les familles qui n'ont pas de quoi boucler la fin du mois. Mais ceux qui s'en réjouissent, c'est tous les oiseaux de mauvaise augure qui, sur le net, dans les radios, à la télé, ne cessent de montrer leur prétendue intelligence et leur autoproclamée compétence en annonçant le mur sur lequel on ne cesse d'aller se fracasser, le tunnel qui n'a pas de bout, le verre qui est plus à moitié vide qu'à moitié plein.

     

    Pourtant les Français déraillent et démentent les oiseaux de mauvaise augure : le moral des ménages en France a atteint son plus haut niveau depuis octobre 2007, 98 points.

     

    Le déficit de la Sécurité sociale sera inférieur de 600 millions d'euros par rapport aux prévisions initiales, soit 9,1 milliards d'euros. Ce chiffre, s'il se confirmait, serait inférieur de 1,6 milliard d'euros à celui relevé l'an passé.

     

    En un an, 159 600 postes ont été créés dans les secteurs marchands non agricoles, à fin mars, le plus haut niveau depuis début 2008. L'emploi a augmenté dans le secteur tertiaire, dans l'intérim et légèrement dans la construction, mais a reculé dans l'industrie.

     

    On ne peut pas dire pour autant que ça va bien. Les pessimistes ont, c'est Français, bien sûr raison. Mais oui, « ça va mieux » !

     

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  • Voici un échantillon des idées qu'il a exprimées récemment :

     L'identité de la France, c'est son passé !

    « La France reçue en héritage, est-ce que nous allons la transmettre à nos enfants et petits-enfants, voilà la question de la prochaine présidentielle ››,

    La France, tu l'aimes ou tu pars !

    « La France est un pays ouvert mais c'est le dernier qui arrive qui s'adapte à la culture. »

    Les fonctionnaires, voilà le mal !

    « Supprimer 300 000 fonctionnaires mais exonérer de tout effort policiers, gendarmes, administration pénitentiaire, magistrats. »

    La Gauche n'a rien fait de bien ! Il faut supprimer :

    • la réforme des rythmes scolaires,

    • le tiers payant généralisé,

    • la loi de transition énergétique.

    Les jeunes en échec scolaire sont des fainéants

    « Tout décrocheur qui à l'âge de 18 ans ne pourra pas dire “voilà ma formation, voilà mon stage” partira au service militaire. » (tiens, l'armée, c'est une punition ? On croyait que c'était un honneur...)

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    En préparant 5000 amendements, dont la pus grande partie « bidons », puisque copiés et recopiés des dizaines de fois, le Parlement avait montré sa volonté de ne pas discuter réellement le projet de loi-travail. Ils ont, de fait, favorisé le passage d'un texte plus favorable au patronat qu'il n'aurait été s'ils avaient joué le jeu normal du parlementarisme : discuter, accepter les compromis et améliorer les projets du gouvernement, ou les rejeter. Les 5 000 amendements, c'était « tout ou rien ». C'était en fait une invitation à utiliser le 49-3, qui pose effectivement la question en ces termes. Ce faisant, les députés ont abdiqué leur pouvoir d'amendement et de contrôle de l'action gouvernemental. Ils se sont ridiculisés en employant une méthode de potache. Ils viennent maintenant pleurer et crier les victimes de l'autoritarisme ? Ils n'ont pas voulu prendre leur responsabilité et qu'il soit dit que la loi serait adoptée par le Parlement.

     

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